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La réforme des rythmes scolaires au conseil municipal du 28 novembre 2013

Après quelques rodomontades où ils menaçaient de ne pas appliquer la loi, Monsieur Créno et son adjointe Madame Aubert, en charge des affaires scolaires, nous présenteront en conseil municipal ce soir 28 novembre les rythmes scolaires qui seront appliqués au Mesnil Saint Denis à la rentrée 2014.

Le retour à cinq jours de classe dans la semaine est absolument nécessaire. Et pour cause ! Comment justifier que la France soit le seul pays moderne à organiser sur quatre jours seulement la semaine d'école pour la majorité de ses élèves du primaire, au mépris de tous les avis médicaux et pédagogiques ? Comment justifier que nos écoliers soient parmi ceux qui reçoivent le plus grand nombre d'heures d'enseignement sur le plus petit nombre de jours sur la planète ?

Cette mesure seule ne sera bien évidemment pas suffisante mais comment croire que notre pays puisse avoir la volonté de réformer son école s'il n'accepte pas une mesure aussi indiscutable ?

Les nouveaux rythmes scolaires doivent permettre en effet une meilleure répartition des heures de classe sur la semaine, un allègement des journées et une programmation des enseignements aux moments où la faculté de concentration des élèves est la plus importante.

Elle doit conduire également à un meilleur équilibre entre temps scolaire et temps périscolaire et garantir la complémentarité et la cohérence des activités proposées aux enfants tout au long de la journée. Un certain nombre d'écoliers passent un temps incompressible, important, entre les murs de l'école, certains arrivent à 7 h 30, d'autres ne repartent qu'à 19heures. C'est d'abord pour eux que réaménager la journée a du sens.

Car l'autre volet de la réforme concerne la mise en place d'activités périscolaire (sports, arts, culture, etc.) dans le temps ainsi libéré chaque jour. Elles permettront aux élèves de se découvrir des compétences et des centres d’intérêt nouveaux et de prendre plus de plaisir à apprendre et à être à l’école. Il s’agit donc bien ici d’améliorer les conditions de réussite de tous les élèves.

Nous sommes donc satisfaits que la majorité municipale soit revenue sur ses menaces et ait finalement réuni les représentants des parents d'élèves, des enseignants, des associations pour organiser la concertation sur ce qui devrait être mis en place à la prochaine rentrée scolaire.

Le projet du Mesnil Saint Denis a été présenté aux acteurs de la concertation le 7 novembre. C'est celui qui est soumis au vote du conseil municipal ce soir. Si globalement nous approuvons les nouveaux rythmes proposés, le document qui nous a été fourni nous posent tout de même un certain nombre de questions

Pour la réussite de cette réforme, il est important que le "temps scolaire" soit bien identifié par rapport au "temps périscolaire" et que les instituteurs ne soient pas "dépossédés" de leur classe, "envahis" par ces activités. Quels sont donc les moyens en locaux dont dispose chaque école pour organiser le temps périscolaire.

En école maternelle, le temps d'activités périscolaire est accolé à la pause méridienne, soit de 13h30 à 14h15. Nous comprenons que ce choix est guidé par une facilité d'organisation, avec entre autre les mêmes animateurs pour ces activités. Mais cela va retarder la sieste des plus petits, cala ne va-t-il pas à l'encontre des recommandations de la lettre de cadrage du ministère qui indique que la sieste des tout-petits prime, sauf exception, sur d'autres activités ?

Toujours en école maternelle, il n'y a, dans le projet présenté, aucune information sur les activités qui seront proposées.

En école élémentaire, les activités périscolaires sont regroupées sur 2 fois 1h30, permettant d'organiser des activités plus conséquentes. Cependant aucun choix n'est laissé aux enfants. Ceci est en contradiction avec l'un des buts recherché, permettre aux élèves de se découvrir des compétences et des centres d’intérêt nouveaux. Or il ne s'agit pas de faire concurrence avec les activités sportives et artistiques déjà pratiquées par les enfants. Nous nous interrogeons donc sur le bien-fondé de ce choix.

Pourquoi proposer des activités qui relèvent déjà du "temps scolaire" comme la piscine ? n'y a-t-il pas un risque de confusion entre "scolaire" et "périscolaire" ? nous ne voudrions pas que cette confusion amène à terme l'Education Nationale à supprimer de ses programmes obligatoires les matières sportives et artistiques, créant ainsi une inégalité entre les enfants selon les lieux où ils résident ou les moyens dont ils disposent

Dans le cas où un élève ne pourrait pas faire une des activités proposées (par exemple du sport pour une raison médicale) que se passera-t-il pour cet enfant pendant ce temps périscolaire s'il doit rester à la garderie ou l'étude ?

Le mercredi, comment sera organisé le passage du temps scolaire aux activités extrascolaires ?

 Que se passera-t-il en cas d'absence d'un animateur ? en particulier en école élémentaire où les activités supposent des animateurs possédant une compétence spécifique.

Il est prévu un coordinateur par site. Quel sera son rôle exact ?

Cette réforme impose un nouveau contrat pour les activités périscolaires. Quand allez-vous lancer un appel d'offre ? sur quelle base ?

Quelle est l'estimation du coût total de ces activités périscolaires ? Seront-elles gratuites pour les familles ? sinon sera-t-il appliqué un quotient familial comme aujourd'hui la cantine la garderie ou les activités extrascolaires.?

 Avez-vous l'intention de mettre un comité de pilotage comprenant des élus, les représentants des parents d'élèves, des enseignants, des associations, en charge de vérifier le bon fonctionnement de la réforme et apporter éventuellement les modifications nécessaires en cas de problème ?

 

Nous ne manquerons pas de revenir vers vous pour vous communiquer les réponses de la majorité municipale actuelle

Conseil municipal du 21 novembre : Un PADD décevant !

Une réunion du conseil municipal s'est tenue jeudi 21 novembre 2013, dont l'objet était le débat –obligatoire - sur le plan d'aménagement et de développement durable (PADD). Préalable obligatoire au Plan Local d’Urbanisme (PLU), le PADD est l’expression du projet de la commune pour l’aménagement de son territoire.

Ce document, épine dorsale du PLU, est censé résulter d'une réflexion politique menée par les élus en concertation avec la population et anticiper le devenir de la commune. Il a pour fonction de présenter, sous une forme simple et concise, accessible à tous, le projet d’urbanisme de la commune pour les années à venir. Il doit donner lieu à un débat au sein du Conseil Municipal et à un contrôle par la population sur les engagements des élus, clairement énoncés.

Au final nous avons eu droit à un document tout à fait décevant. Bref, une copie qui n’est pas à la hauteur des enjeux, ni du travail fait. Une copie à rediscuter et à revoir.

 

Globalement, des développements convenus, une litanie de déclaration d'intentions, où n'apparait aucun choix, aucun enjeux, aucune stratégie pour notre commune. Quatre grandes lignes fourre-tout : urbanisme, environnement, économie et infrastructures, mais pas l'ombre d'un fil directeur ou d'un projet phare structurant pour notre commune ...

Normalement la phase initiale d'un PLU est celle du diagnostic, donnant forces et faiblesses de la commune et permettant d'avoir un discours plus concret. Trait d’union entre le passé de notre commune et l'esquisse d'une vision prospective à 20 ans, ce document doit analyser les dynamiques et perspectives et fournir les besoins et les enjeux. Il nous a été répondu, lors du Conseil Municipal du 21 novembre, que nous y trouverons réponses à nos interrogations ... Or ce document n'a été présenté ni à l'ensemble des élus en Conseil Municipal, ni aux Mesnilois lors d'une réunion de concertation. Difficile dans ces conditions de juger ce qui se cache derrière le verbiage du PADD qui nous a été présenté ! Et croisons les doigts pour que ce document ne soit pas au final une simple compilation de documents et cartes trouvés sur Internet par le cabinet TOPOS chargé de nous assister dans l'élaboration du PLU.

Car dès maintenant nous pouvons constater que le PADD fait l'impasse sur au moins deux sujets :

¨       impasse sur les dynamiques concrètes à mettre en place pour enrayer le déclin économique de notre commune, le départ de nos commerces et entreprises,

¨       impasse sur les difficultés criantes de circulation, qui ne pourront qu'empirer lorsque les verrous que constituent les deux accès à la N10 (gare de La Verrière ou Bois de L'Etang) au auront sauté et que les automobilistes venant des communes de la Vallée de Chevreuse n'hésiteront plus à passer par notre commune,

Pourtant une commission ad hoc s'est réunie de nombreuses fois, avec des débats souvent très riches, y compris sur ces deux sujets . Le PADD n'est donc pas à la hauteur du travail effectué. Le maire a justifié l'indigence du document par une volonté de ne pas être trop précis pour ne pas se faire enfermer dans des engagements qu'il aurait du mal à tenir ! "C'est pourquoi le PADD est assez flou. Nous tiendrons compte également des observations qui seront faites lors de l'enquête publique, rien n'est figé", nous a-t-il dit ...

Preuve s'il en est d'un manque de dynamisme d'une majorité municipale à bout de souffle, sans ressort ni imagination, et qui a perdu, petit à petit, ses appuis dans une population qu'elle craint tellement qu'elle a renoncé à l'interroger sur l'avenir qu'elle veut pour sa commune, escamotant toute véritable discussion publique !

Rénover l'habitat ancien au Mesnil

Dans le cadre de notre programme municipal, nous proposons d'aider à la rénovation de l'habitat ancien.

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Notre site de campagne est ouvert

Vous pouvez nous rejoindre ou simplement participer à l’élaboration de ce programme en nous faisant part de vos réflexions : Comment voyez-vous le futur de notre ville ? Quelles sont vos priorités ? Comment développer le bien vivre et la solidarité ?

Pour dialoguer, être informé(e), pour nous faire part de vos suggestions, ECRIVEZ-NOUS !
Adresse postale : 11 avenue Port Royal des Champs — 78320 Le Mesnil Saint Denis
Courrier électronique : [e-mail]

site : www.lemesnilenmouvement.fr où vous trouverez un espace "Propositions" auxquelles nous nous engageons à répondre

"Quand c'est flou, c'est qu'y a un loup" ... Scoop en conseil municipal !

Lors de la réunion de "concertation" sur le PLU du 24 janvier, nous avions eu l'impression d'un manque de vision globale de la part de la majorité. Aujourd'hui en conseil municipal, on a plutôt eu la confirmation de l'adage "quand c'est flou, c'est qu'y a un loup" !

Ce soir, le loup se cachait derrière une délibération destinée à faire participer la Société SOGEXO au coût de l'extension des réseaux, si l'instruction du permis de construire qu'elle a demandé pour son terrain situé rue du Général Leclerc le nécessite.

Etonnement de notre part en apprenant qu'il serait prévu d'y construire 45 logements en plein cœur de ville, sans que ce sujet ait jamais été évoqué lors des réunions de la commission PLU !

En Conseil Municipal, on n'a pas réussi à savoir quand SOGEXO avait acquis ce terrain ("je ne sais pas ... peut être 6 mois") ni pourquoi le maire ne l'avait pas préempté ou fait préempter par l'Etablissement public foncier des Yvelines afin de mieux maitriser les intérêts de la commune en matière de préservation de l'environnement paysager en centre bourg d'une part, et de mixité générationnelle et sociale d'autre part. Quand aux problèmes de stationnement et de circulation que ces 45 nouveaux logements ne manqueront pas d'augmenter, et aux éventuelles solutions qu'on pourrait envisager, motus et bouche cousue !

Rappelons que nous avons touché, dans le cadre du CDOR, 1 million d'euros justement destiné à soutenir financièrement notre commune pour la "réalisation de projets de production d’une offre résidentielle nouvelle". Ce million devait donc servir à acquérir des terrains, à anticiper sur les réseaux (voirie, eau potable, assainissement, électricité) ou les équipements publics liés aux nouvelles opérations de logements ... qu'en a-t-on fait sinon l'utiliser pour équilibrer le budget sur les bases urbanistiques antérieures. C'est donc bien à juste raison que le Conseil Général nous a refusé le second million prévu, il risquait lui aussi de servir à tout autre chose qu'aux objectifs assignés !

Bien sûr nous ne refusons pas de construire en plein centre de notre commune, la densification se justifie pleinement là où sont les services, les commerces, les écoles, les transports, et il est prévu – parait-il car le maire est resté évasif sur ce sujet – de la mixité générationnelle et sociale avec 1/3 de logements sociaux, mais comment peut on élaborer un Plan d'Aménagement et de Développement Durable digne de ce nom si la municipalité abdique par avance toute action volontariste et se laisse porter par les événements en accusant "les autres" d'être les empêcheurs de tourner en rond ?