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25 janvier 2013

PLU : Un débat pour le moins décevant !

logo_plu.jpgPlus de 2 ans après la délibération du conseil municipal autorisant l'élaboration du Plan local d'urbanisme (du 18 novembre 2010), avait lieu hier jeudi 24 janvier 2013 la première réunion de concertation.

L’étude présentée au cours de la réunion devait dévoiler les grands axes du développement de la commune pour les années à venir, qui feront l'objet du Projet d’Aménagement et de Développement Durables. La salle du Conseil Municipal était donc pleine ... mais déception des mesnilois, et on les comprend !

Le maire et le bureau d'études TOPOS ont commencé la réunion par un présentation énumérant laborieusement une pléthore d"axes" tellement généraux qu'ils pourraient s'appliquer à n'importe quelle commune sans en modifier un iota ! Bref des objectifs flous … et une absence de projet clairement exprimé par la majorité municipale.

Une première constatation, la phase de diagnostic – obligatoire - a été engagée, mais sur quels constats a-t-elle débouché ? Mystère pour les Mesnilois ! En tous les cas elle n'a fait l'objet d'aucune concertation ni même d'aucune présentation à la population, montrant le peu de considération dont fait montre la Municipalité à l’égard de ses administrés. La mauvaise communication ou l’opacité sont malheureusement des problèmes récurrents au Mesnil Saint Denis, même sur les sujets pour lesquels la loi impose la concertation. ! Car peut-on appeler "concertation" le questionnaire bâclé envoyé aux seuls commerçants, agriculteurs et associations ?

Une habitante a bien résumé le "non débat" d'hier soir : "sur quelles diagnostic et – plus encore – sur quel projet pour notre Commune, les axes qui nous ont été présentés sont-il fondés ?"

En fait le maire et l'adjointe à l'urbanisme n'ont pas pris correctement la mesure des enjeux de l'élaboration de ce PLU. Pour eux, ce n'était que la simple transcription de notre actuel Plan d'Occupation des Sols (POS) en un document de zonage. Ce diagnostic a donc essentiellement consisté jusqu'à maintenant à une compilation par TOPOS des données de l'INSEE ou des prescriptions du SDRIF, du PNR ... pour le reste, le discours se résume en "tout va bien, on ne change rien ! Et si on doit changer, c'est de la faute des autres de l'Etat, du gouvernement, des villes voisines, ... et malheureusement ce que l'on modifiera, c'est contraints et forcés !"

Pourtant des projets intéressants existent, mais on peut déplorer le manque de clarté dans la justification de ceux-ci. Il est d'ailleurs paradoxal que l'adjointe à l'urbanisme n'ait pas pris la parole une seule fois. Curieuse manière de procéder : si un adjoint est concerné par ces questions, c'est bien elle ! Et en répondant systématiquement aux questions sur le ton de la défensive, notre maire manque une nouvelle fois de pédagogie !

Les habitants se sont donc montrés inquiets de l’adoption d’un tel projet, et leurs questions, certes parfois "en dehors du sujet" exprimait bien leur désarroi.

Bien sûr le soi-disant bétonnage du Mesnil a monopolisé les échanges, avec en arrière pensée le projet de futur lotissement des "Marnières de Rodon" ... Plusieurs personnes sont intervenues sur ce point, des habitants de Rodon qui sont directement concernés et qui craignent pour leur tranquilité. Une démarche légitime, bien sûr pour des habitants qui ont le sentiment de ne pas être consultés sur les projets qui pourraient , pensent-ils, modifier leur cadre de vie.

Mais nous le disons, ne nous retrouvons pas dans les arguments employés par certains des intervenants pour s'opposer à toute nouvelle construction. Ainsi, autant nous partageons leur inquiétude quant à l'augmentation inévitable de la circulation qui en découlera, autant nous pouvons nous retrouver dans la nécessité de prévoir des structures capables de répondre aux besoins des nouveaux résidents (routes, transports...), autant les propos tenus sur la mixité sociale ne correspondent pas à nos conceptions d'une ville harmonieuse. Sur ce point, nous nous exprimerons dans un ou même plusieurs articles, dans lesquels nous avons l'intention de montrer qu'un peu d'imagination permet d'intégrer à la fois un développement harmonieux de notre commune et la préservation de notre cadre de vie.

Les Mesnislois présents ont également exprimé leur raz-le-bol concernant la circulation automobile dans certaines parties de notre commune. La municipalité s'est généralement retranchée derrière les décisions du département ou des communes voisines. Même s'il est exact que le problème n'est pas facile à résoudre, cette position n'est pas acceptable et traduit le manque d'influence de nos élus majoritaires auprès de leurs partenaires territoriaux ...

Il restait, hélas, peu de place pour les autres aspects, économiques en particulier ... Une ou plusieurs autre(s) réunion(s) publique(s) aura (ont) lieu. Quand, selon quelles modalités? Pas de réponse. Décidément communication et concertation restent les grands points faibles de l'équipe en place. Pour s'améliorer, il faut pratiquer, s'entrainer!

Pour notre part, dans les prochains articles de ce blog, vos élus du groupe d'opposition "Le Mesnil en mouvement" vous présenteront leur vision pour le Mesnil.

Nous sommes impatients de savoir ce que vous en pensez. Pour que nous puissions être vos porte-paroles, n'hésitez pas à vous exprimer en nous envoyant vos commentaires à notre adresse mail.

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17 janvier 2013

Du syndrome NIMBY à la stratégie BIMBY

Connaissez-vous le syndrome NIMBY (Not In My Backyard, "pas dans ma cour"), où l'on tolère l’implantation d’équipements et de logements ... mais chez les autres ? C'est parfois le signe d'un égoïsme absolu qui refuse les nécessités d'un projet collectif, la perte de la notion d’intérêt général. Il paralyse les projets, un nouvel adage stipulant qu’un élu qui bâtit est un élu battu ! Mais c'est parfois aussi la réaction d'habitants inquiets, qui ont le sentiment de ne pas être consultés sur les projets qui vont modifier leur cadre de vie. Il serait dommage pourtant qu'un déficit de concertation empêche tout projet venant des élus, ou au contraire discrédite toute proposition alternative venant des habitants.

Car des solutions existent, en travaillant au cas par cas, et en produisant des concepts auxquels ne s’opposent pas les habitants mais, au contraire, qu’ils réclament. C'est par exemple le projet BIMBY (Build In My Backyard, "construis dans ma cour" – voir http://bimby.fr), qui veut démontrer que les intérêts particuliers peuvent aller dans le sens de la collectivité. Il propose une densification douce, en comblant les "dents creuses", ces espaces entre pavillons. Il ne s’agit pas de détruire ces zones, mais d’y intégrer les exigences nouvelles issues notamment du Grenelle de l’environnement en s’appuyant sur les évolutions des ménages. Concrètement, le projet vise à mobiliser le foncier "caché", par un patient travail de terrain visant à encourager et canaliser les initiatives individuelles. Il s'agit à la fois d'aider à définir des règles d'urbanisme adéquates et de conseiller les particuliers.

Des communes comme Le Tremblay-sur-Mauldre ou Les Essarts-Le-Roi, ont d'ores et déjà testé la démarche. Le PNR de la Vallée de Chevreuse a d'ailleurs fait voter une subvention pour les communes qui s’engagent dans ce projet à l’occasion de leur PLU. Pourquoi pas nous ? Dans notre ville aussi, la concertation doit être possible grâce à la mise en place de tels outils de démocratie participative, avec lesquels devrait se dessiner la ville de demain, notre ville.

Dominique Dario, Christian Mazé, Emmanuelle Betoulle, Jean Lepercque, vos élus Le Mesnil en Mouvement

 

Ce texte figure dans le bulletin municipal numéro 54 de janvier 2013, dans l'espace réservé aux conseillers de l'opposition.


 

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Expérimentation de Bimby à Tremblay-sur-Mauldre

Dans cette commune de 1000 habitants, 70 rencontres entre habitants et archtiectes, à l'occasion du passage du POS au PLU ont permis d'identifier 90 projets potentiels de construction (en rose).


Pour aller plus loin sur le sujet, il existe par exemple un site dédié http://bimby.fr/  et des articles ont été écrits ici et ici ou ailleurs ...


 

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06 février 2012

Au Mesnil Saint Denis aussi, l'école va trinquer !

En cinq ans, 80 000 suppressions d’emplois dans l'éducation nationale. Dans le même temps les effectifs d’élèves ont, eux, augmenté de plus de 100 000 et cela sans compter la politique de frein à la scolarisation en maternelle. Cinq ans de suppressions d’emplois systématiques bâties sur un dogme : celui du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Peu importent les réalités du terrain et les difficultés des écoles et des établissements, l’économie prime sur tout, le gouvernement et son bras armé, le recteur, poursuivent inlassablement la casse de l'Education Nationale.

Dans les Yvelines, ce seront :

Dans le premier degré, 65 postes d'enseignants et 17 intervenants langue supprimés alors qu'il y aura 356 élèves supplémentaires, ce qui auraient dû entrainer la création d'environ 15 postes, 45 postes de Rased supprimés, sans compter le contingent des postes remplaçants largement amputé.

458 postes du secondaire supprimés dans l'académie de Versailles, dont sans doute un grand nombre dans les Yvelines ... là aussi, alors que le nombre d’élèves chute de 1,28% celui des professeurs chute de 2,79% !

9 classes supprimées dans les lycées, et certaines filières menacées.

 

Jusqu'ici Le Mesnil Saint Denis avait été plus ou moins épargné. Mais un cap insupportable a été franchi pour la rentrée prochaine.

bois du fay.jpgDans le premier degré, on nous annonce la suppression d'une classe à l'école élémentaire du Bois du Fay, malgré une prévision d’effectif en septembre 2012 permettant de conserver cette classe selon les textes officiels.

collège phdechampaigne.jpgAu Collège Philippe de Champaigne, 3 classes vont être fermées et 5 postes de professeurs vont être supprimés, s'ajoutant aux 4 déjà supprimées en 2010-2011, alors que l'effectif ne devrait diminuer que de 8 élèves. Le nombre d'élèves par classe atteint ainsi 28 "en moyenne".


Comme partout, ce seront les plus faibles qui souffriront car on rognera sur les dispositifs d’aide, les effectifs par classe augmenteront rendant très difficile l’aide aux plus fragiles…

 

Pas question de nous laisser faire sans réagir !

Pour l'école du Bois du Fay, les 2 fédérations de parents d'élèves représentées, la FCPE et l'unaape, ont écrit à l'inspection d'académie, au maire et aux élus de la circonscription et du Conseil général pour protester contre cette fermeture. Une pétition circule ... à signer absolument ! A télécharger ici et à renvoyer très rapidement aux associations de parents aux adresses suivantes :  FCPE Conseil Local du Mesnil Saint-Denis - 8 avenue de la Paix - 78320 Le Mesnil-Saint-Denis (fcpe.boisdufay@yahoo.fr) ou UNAAPE - 10 rue de la Chabourne - 78320 Le Mesnil-Saint-Denis (unaape.lemesnilstdenis@yahoo.fr ou unaape.boisdufay@yahoo.fr)

Tous les parents, et pas seulement ceux du Bois du Fay, doivent se sentir concernés ! Nous avons jusqu’au 16 février seulement, date de la décision définitive par l’inspection, pour agir ensemble.


Pour Philippe de Champaigne, les deux fédérations de parents d'élèves ont adressé un courrier à l'inspection académique, aux maires de la Verrière et du Mesnil saint Denis et aux conseillers généraux des deux villes. Afin de manifester notre mécontentement et de faire réagir l'inspection académique, une occupation du collège est prévue MERCREDI 8 FEVRIER à 8h30.

Là encore, rien n'est joué, tout dépendra de la mobilisation des parents !


Les élus du groupe "Le Mesnil en mouvement" seront bien sûr mobilisés avec les parents et oeuvreront pour sauver toutes les classes menacées.

21:10 Publié dans éducation | Lien permanent |  Facebook | Commentaires (0) | |